Matière noble, symbole du luxe, le cuir est utilisé depuis la nuit des temps. On le rencontre partout, habillant les hommes et les femmes, sur des objets, des équipements immobiliers, des voitures… Découvrez sans attendre les secrets de ce revêtement aux qualités inégalables.
La genèse du cuir
L’utilisation du cuir remonte aux hommes préhistoriques. Carnivores et chasseurs construisaient leur habitat, s’habillaient et se chaussaient de peaux d’animaux. Les jus végétaux servaient à la préparation des peaux pour qu’elles soient maniables et façonnables. C’est ce que l’on appelle le tannage. Des siècles plus tard, ce travail artisanal devient une profession à part entière, celle du tâcheron. L’industrialisation permet plus tard une production mondiale. La France fait d’ailleurs partie des exportateurs reconnus. Le premier brevet pour le tannage date de 1840 et le tannage minéral (procédé industriel) de 1885. La production est désormais soumise à des contrôles pour lutter contre la maltraitance des animaux et pour le respect de l’environnement.
Des peaux d’origines animales
Le cuir provient des peaux d’animaux transformées par des opérations de tannerie et de mégisserie. Son origine, ses procédés de production et son aspect définissent les différents types de cuir. La qualité est meilleure quand l’animal est jeune, car la peau n’a pas encore connu trop de parasites ou de griffures qui altèrent sa surface. Le cuir est fait à partir de peaux de bovins, d’ovins, de porcins, de caprins, d’équidés, de cervidés, d’oiseaux, de reptiles ou encore de poissons. Il peut prendre divers aspects selon la tannerie, le pays de préparation, etc. Parmi les cuirs les plus connus, on peut citer le cuir russe, le cuir brut (mou ou bleu), tanné, corroyé, vernis, maroquins, pleine fleur, bouilli, fleur sciée, le nubuck, ou encore la peau de chamois…
L’utilisation du cuir pour des fauteuils de prestige
Certains cuirs sont de très bonne qualité, mais le daim, le veau, la vache, la vachette, le porc et la chèvre sont les plus appréciés. Bien que moins épais, la basane (mouton) est très utilisé dans le milieu industriel. La basane est une matière noble avec laquelle on recouvre les fauteuils club, meubles de prestige initialement réservés aux clubs huppés de Londres. L’épaisseur du cuir conditionne son usage. Il faut un cuir de 2,5 à 3,5 mm pour des ceintures, et de 1,5 mm pour la maroquinerie. Pour travailler le cuir, il faut commencer par réaliser un patron, le découper puis appliquer les premières finitions, notamment le traitement par l’abat de carre. Vient ensuite la préparation à la couture, la couture elle-même, la teinture, puis les finitions finales comme la teinte et la patine. Avant la commercialisation, les produits en cuir sont d’abord lissés sur les bordures, cirés, etc.
Son prix assez élevé vient de sa préparation et de tous les traitements que la peau subit. La peau de crocodile ou de poisson, car elle est plus rare et difficile à travailler, coutera plus cher. Le tarif varie également en fonction de l’âge, de la rareté de l’animal et de la quantité nécessaire pour son exploitation. Différentes matières dérivées comme le simili sont utilisées pour limiter et diminuer le prix des sièges, comme les fauteuils club bas de gamme.
L’importance du tannage pour la qualité du mobilier confortable
Le cuir utilisé lors de la fabrication joue un rôle incontournable dans le confort et la solidité de votre fauteuil club. Difficile à travailler, il réclame une expertise et un savoir-faire avancés. Son tannage très spécifique se traduit par une grande douceur au toucher, tandis que sa patiner se magnifiera avec les années, et garantit à votre mobilier une durée de vie d’au moins 30 ans.
La méthode ultime pour protéger le fauteuil club
La teinte représente l’étape complémentaire de mise en valeur de la basane lors de la création d’un fauteuil club. Elle repose généralement sur une immersion de la peau dans un bain de pigments qui permet d’effectuer une coloration durable dans la masse. Après séchage, de nombreux cycles de cirage et de patinage à la main vont affiner le rendu du cuir, lui donnant sa tonalité et ses reflets définitifs. Au-delà de l’esthétique, ce traitement vise à protéger le fauteuil contre l’usure du quotidien et en simplifie le nettoyage. Il s’agit notamment d’éviter que les éraflures marquent trop facilement la surface de l’assise, du dossier ou des accoudoirs.
Les propriétés très surprenantes du cuir du fauteuil club
La conception traditionnelle d’un fauteuil club s’appuie sur un cuir naturel appelé « basane ». En effet, cette peau de petite taille issue du mouton se distingue par son tannage entièrement végétal. Ce procédé l’a fait brunir par exposition directe au soleil. Aussi, le bouleau nain du sud-ouest de la France (dit « redon ») a longtemps servi pour réaliser cette coloration. Il a été par la suite remplacé par le sumac et le quebracho. Le produit obtenu offre à la fois une souplesse élevée et une faible densité de grain, idéales pour la maroquinerie de luxe et l’habillage élégant de meubles. Il présente également l’avantage de ne contenir aucune substance allergène. Les fabricants de fauteuils club proposent différents types de cuir. Si vous en avez la possibilité, privilégiez toujours le « pleine fleur » (nommé également « pleine peau ») ou « fleur corrigée ». Vous aurez la garantie d’une matière soyeuse, très résistante et capable de conserver la chaleur. C’est précisément ce cuir de première qualité que nous utilisons pour le revêtement de nos fauteuils club et chesterfield. Pour peaufiner vos connaissances, découvrez comment entretenir son fauteuil club en cuir.