Découvrez l’histoire des pubs anglais

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Enseigne d'un pub anglais, photographie prise de nuit

 

L’histoire des pubs anglais remonte à plus de deux mille ans. À cette époque, les charmantes salles n’étaient encore que des Tabernas où les buveurs venaient s’enivrer. Au début du siècle dernier, le fauteuil club anglais y fait son apparition et les Gentlemen’s savourent un vieux Malt écossais autour d’une conversation sur l’actualité. Partons sur les traces de ces lieux typiques où se mêlent les senteurs de bière, de cuir et de bons cigares !

L’histoire des pubs britanniques

43 ans avant Jésus-Christ, Britannia (ancien nom de la Grande-Bretagne) abrite déjà les ancêtres des luxueux clubs anglais. Disséminés partout sur le territoire anglais, ils sont légion dans la Bretagne romaine. En 866 après Jésus-Christ, les Danois entrent en Grande-Bretagne et amènent avec eux un breuvage à base d’orge et sans houblon. Celle-ci est appelée « Öl ». Les tabernas de l’époque deviennent alors des « Ales » ou « Ales Houses ». Cette appellation s’inspire de la boisson ramenée par les Vikings.

Le Moyen-âge, berceau des « Pubs » anglais

Au Moyen-âge, la bonne bière devient une véritable institution à travers les pays anglo-saxons. Les monastères et les collèges se mettent au brassage et produisent le fameux breuvage viking. Parmi les plus grands buveurs, on retrouve le mythique Merlin l’enchanteur qui, selon la légende, possédait un pichet qui ne pouvait s’assécher.

Dans les Ales Houses classiques, c’est la femme de la maison qui fabrique la bière. De même, dans les restaurants britanniques, les meilleures préparatrices sont appelées « Ale-Wife » ou « épouse de la Bière ». La qualité de la boisson est l’un des critères qui déterminent la popularité d’une Ale. Avec le nombre grandissant de clients, ces établissements traditionnels délaissent finalement le nom Ales Houses, pour devenir des Publics Houses.

Chopes en verre contenant des bières blondes, brunes et ambrées
Différentes sortes de bières anglaises ©Meritt Thomas

Une loi qui promeut les brasseries

Dès 1393, le Roi Richard II promulgue une loi. Désormais, il sera obligatoire d’annoncer la disponibilité d’un nouveau Brassin à la porte d’entrée des établissements servant de la bière. C’est le début des enseignes « les joyaux des rues » que l’on retrouve encore sur les façades des établissements actuels. Généralement, le patron évite de mettre le nom « pub » sur son écriteau. Il préfère des appellations plus nobles inspirées d’animaux ou de la royauté.

Les brasseries à partir du XIXe siècle

Au XIXe siècle, l’industrie anglaise est en plein essor. Les brasseries du pays se modernisent. Malgré les différentes inventions du XXe siècle comme la télévision, les pubs traditionnels conservent leur clientèle grâce à la qualité de leur bière. Dans les années 70, ce breuvage évolue et les fûts sous pression font leur apparition. Ces changements créent néanmoins de nombreux détracteurs, comme certains journalistes de Manchester qui estiment qu’il est important de défendre le système séculaire de la pompe manuelle dans les bars anglais.

Les pubs de Londres de nos jours 

Actuellement, une large palette de boissons est proposée dans les tavernes modernes, allant du cidre pression aux vins. Pour satisfaire la demande, de nombreux établissements anglais importent des vins. Ces derniers proviennent notamment de France, d’Italie, d’Espagne, des États-Unis, d’Australie ou d’Afrique du Sud. Si le choix des boissons a évolué, celui des animations n’est pas en reste. En effet, il y a quelques siècles, les tabernaes étaient des endroits essentiellement conçus pour discuter autour d’une pinte. De nos jours, d’autres activités sont possibles : billard, fléchettes, karaoké ou encore parties de cartes.

 

Les pubs anglais, des lieux de détente et de partage

Dans certains pubs, les fans de foot se retrouvent pour suivre un match dans une ambiance pouvant passer rapidement de chaleureuse à bouillonnante. Le territoire anglais abrite plus de 50 000 pubs de quartier, dont plus de 500 s’appellent « Red Lion » et plus de 200 « Queen’s Head ». Les noms des établissements sont majoritairement inspirés d’animaux, de personnes royales, d’armoiries et de couleurs.

S’enivrer à l’anglaise en jouant au « Barathon » 

Le Barathon est un jeu dont l’objectif est d’écumer le plus de bars possible dans une rue, un quartier ou une commune. Les participants doivent boire au moins un verre de bière dans chaque bar ou pub d’une zone prédéfinie. Ce jeu, dont la consommation d’alcool est l’un des principaux fondements, se pratique dans de nombreuses villes anglaises. Sa popularité grandissante et la démocratisation de la bière ont traversé les frontières. De ce fait, le phénomène du barathon fait de plus en plus d’adeptes en France. Dans certaines villes, des concerts sont même organisés dans des bars pendant le Barathon. Ainsi, l’objectif n’est plus de boire une quantité importante de bière, mais de réaliser un circuit musical, chope de bière ou verre de whisky à la main.

Le Barathon british s’exporte et se modernise

Au Royaume-Uni, un grand nombre de fêtards pratique ce jeu le jour de la Saint-Patrick. En Allemagne, à Munich, on organise ce barathon lors de la célèbre Fête de la bière, Oktoberfest. Dans la capitale française, le Paris Crawl Bar (autre nom du Barathon) propose un petit circuit menant vers 4 bars et boîtes de nuit. Les participants peuvent entrer librement, consommer un shooter gratuit et bénéficier de réductions intéressantes sur les boissons. Si vous souhaitez en savoir plus sur les lieux de rencontre britanniques, consultez notre article sur les clubs de prestige.


 

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