Le cuir teinté représente l’élément majeur dans la mise en valeur des formes du fauteuil club classique. Très élégant, il résulte tout d’abord d’un tannage naturel et d’un patinage manuel de la peau de mouton ou d’agneau. « Pleine fleur » et « fleur corrigée » sont les variétés à privilégier pour disposer d’un mobilier confortable, résistant et facile à nettoyer.
Choisir la peau d’un fauteuil confortable
La fabrication traditionnelle d’un fauteuil club utilise uniquement des peaux provenant d’ovins. Parmi les différents cuirs disponibles, le plus beau et le plus résistant est la basane pleine fleur. Ce produit, déjà connu pour sa qualité à l’époque d’Henri IV, se distingue notamment par son tannage végétal. La peau de mouton subit un traitement « humide ». On le détrempe dans un bain de sumac ou de québracho avant qu’il produise une superbe teinte brune lors de l’étape du séchage au soleil. De seconde catégorie, le cuir « fleur corrigée » représente la principale alternative à la basane. On le sélectionne fréquemment en raison de son coût moins important et de sa moindre sensibilité aux éraflures.
La basane, un élément essentiel du fauteuil club
Par sa qualité et sa teinte, le cuir tanné joue à la fois sur l’aspect esthétique et le confort du fauteuil club. Visuellement, sa tonalité souvent nacrée souligne naturellement la conception soignée du mobilier. Cela permet également de renforcer l’élégance de votre décoration. Au toucher, le cuir pleine fleur tanné présente une grande douceur et une souplesse élevée qui invite spontanément à la détente. La basane se révèle même capable de conserver durablement la chaleur. En hiver, il suffit d’associer votre « club » à un plaid en laine ou à des coussins en soie pour créer en quelques instants un petit nid douillet.
La méthode traditionnelle pour recouvrir le fauteuil confortable
La mise en place de la peau sur la structure en bois du fauteuil club s’effectue lors d’une étape de fabrication nommée « couverture ». Cette opération réclame de la force physique et un savoir-faire avancé. Ensuite, les artisans le mouillent abondamment pour le tendre plus facilement sur la « carcasse » du siège. Le fait qu’il soit mouillé alourdit considérablement son poids. Par la suite, il est séché pour assurer sa solidarité avec le garnissage. Pour en savoir plus sur la fabrication du fauteuil club, explorez nos articles de blog.